Quand nous avons aménagé notre maison dans les anciennes étables de la ferme, certaines cohabitations n'étaient malheureusement plus possibles.
C'est ainsi que nous avons dû, pendant quelques années, fermer nos fenêtres au printemps car les hirondelles, en l'espace de quelques heures, construisaient un nid. Et nous avions mal au coeur d'anéantir un si beau travail. D'ailleurs pendant longtemps nous avons laissé ces nids où ils avaient été bâtis.
Puis, peu à peu les hirondelles se sont raréfiées.
Cette année, près de quinze ans après, nous avons l'agréable surprise de découvrir qu'un couple a choisi un auvent pour installer leur abri.
Nous avons pu ainsi observer ce long travail de construction, les allers-retours incessants, l'arrivée des petits, le nourrissage. Puis un matin, panique. Plus de parents, plus de petits. Y a-t-il eu une attaque nocturne ? Armés de lampe-torche et d'une échelle, nous menons notre enquête. Hier encore, les oisillons nous semblaient si petits. Auraient-ils déjà pris leur envol ? Tout va bien, dans les airs, nous observons le ballet magnifique des oiseaux.
Voici une autre surprise.
J'ai sorti au printemps un de mes Ficus Benjamina, pour le vaporiser. Je ne l'ai laissé que très peu de temps dehors. Cela fut suffisant pour qu'un troglodyte y installe, dans la petite lanterne en osier, son nid de mousse. Décidément ce petit oiseau m'étonnera toujours.
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