Selon Victor Hugo :
La route court à travers les plus beaux paysages du monde. Les collines et les vallées s'enflent et s'abaissent en ondulations magnifiques. Sur les hauteurs on a des spectacles immenses : à perte de vue des étages de champs, de grandes plaines rousses, de grandes plaines vertes, des clochers, des villages et toujours au fond un bel écartement de collines que la mer emplit comme un vase.
La route descend, tout change. On est dans l'arrière pays boulonnais, là où le simple habitant est chaleureux, l'ouvrier est passé maître, artisan d'art parfois, faïencier, restaurateur et amoureux.
(Le groupe sagement installé - pour une fois - pour visionner le film lors de la visite du musée de la céramique)
(deux pièces colossales !)
(de l'humour...)
(Pas de faïence typique de Desvres, mais une extraordinaire capacité d'imiter toutes les autres faïenceries, ce qui nécessite un savoir-faire impressionnant, même si certaines pièces sont parfois très naïves...)
Amoureux puisque l'on est dans le petit, dans le limité, dans le charmant ; trois arbres vous bouchent l'horizon ou bien dans une ferme, un gîte dans lequel l'hôte vous accueille : on passe près d'une haie d'où sortent comme des doigts crochus ses racines qui empoignent si bien la terre. On remonte et l'on retrouve le ciel, la terre, la mer, l'infinie.
(miniature de Gabriel Fourmaintraux - Pièces de collection vendues dans les bijouteries des grandes villes, les miniatures ou "microbes", selon l'appellation des jeunes ouvrières qui en assuraient la décoration forcent l'admiration par la précision de leur exécution)
Que dire de plus....
Il est évident que le plaisir est toujours là, renouvelé à chaque visite dans ce petit pays magnifique, rond et accueillant.
La pause déjeuner eut lieu à la ferme auberge du Blaisel (cliquer)
Suite au prochain épisode...
A bientôt
Frédérique
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